En 5 ans, Didacte en a fait du chemin. 

Plus les années passent, et plus le produit se perfectionne, en fonction des demandes du marché, des avancées technologiques et des capacités de l’équipe.

Mais développer une application web qui est utilisée par des milliers de personnes, ça vient avec plusieurs interrogations et réflexions.

Est-ce qu’on continue de bien répondre aux besoins de notre clientèle? Dans le futur, comment est-ce qu’on peut améliorer l’expérience de nos clients tout en respectant notre vision stratégique?

Léo et Martin nous partagent leur avis et leur expérience par rapport à la vision pour Didacte dans les prochaines années!

Léo Renaud-Allaire est l’un des fondateurs de Didacte et le gestionnaire du produit (Product Manager). Il est très impliqué dans la réflexion stratégique derrière chaque nouvelle fonctionnalité et s’occupe d’orienter le travail à faire par l’équipe de développement.

Martin Busuttil est responsable de l’expérience client et du support. Il est donc aux premières loges pour comprendre les problématiques, les besoins et les demandes de nos clients quant aux améliorations à faire dans l’application pour optimiser leur expérience d’utilisation.

Visage de Martin Busuttil et Léo Renaud-Allaire séparé par une coupe de champagne

Quelle est la vision stratégique pour Didacte dans les prochaines années?

(Léo) Au niveau du produit, on vise à être la référence dans l'industrie de la formation en ligne, d'abord dans la Francophonie, puis dans le reste du monde. L'objectif est de continuer à croître sans oublier ce qui a fait notre succès jusqu'à présent, entre autres la simplicité d'utilisation et le service à la clientèle exceptionnel.

Ça veut essentiellement dire de trouver la meilleure balance entre développer de nouvelles fonctionnalités utiles pour nos clients, de peaufiner les éléments existants et de développer des partenariats avec d'autres entreprises et des systèmes existants. 

Il y a beaucoup d'opportunités d'intégration entre les systèmes de formation en ligne comme Didacte et les logiciels de gestion RH. C'est définitivement quelque chose qui s’en vient.

En parallèle à ça, on continue à mettre beaucoup d'effort pour construire une entreprise à la fois performante et bienveillante. J'ai toujours eu envie de bâtir la compagnie pour laquelle j'aurais eu envie de travailler comme employé et je ne pense pas me tromper en disant qu'on est sur la bonne voie à ce niveau-là.

Comment gérez-vous les demandes de clients qui concernent le développement de l’application?

(Martin) Nous ne sommes pas une grosse équipe, ce qui est à notre avantage. Cela a pour effet de réduire au maximum le nombre de paliers qu’une demande doit gravir avant qu’on s’y penche. Comme on a l’habitude de garder à jour une liste des éléments demandés par nos clients, il n’y a rien qui finit par tomber entre deux chaises.

Ce que nos clients ne savent pas, c’est que très souvent, lorsqu’ils nous formulent une demande, cette dernière est déjà documentée de notre côté! Étant quotidiennement sur l'application et en contact constant avec notre clientèle, on veut toujours être proactifs et au-devant de ce qui pourrait nous être demandé.

Il y a cependant une différence entre une demande de nouvelle fonctionnalité et une demande d’amélioration d’un élément en particulier. Les deux sont traitées différemment, comme elles ne sont pas de la même nature. Comme expliqué plus loin, les discussions sur l’ajout de nouvelles fonctionnalités ont leur propre canal dédié.

D’un autre côté, à chaque fin de cycle de production, Léo et moi prenons maintenant l’habitude de revoir la liste d’améliorations potentielles documentées dans les semaines précédentes. Puisque je parle régulièrement avec nos clients, cet exercice me permet d'acheminer directement à la bonne personne les petits coins qu’on peut « polir » sur notre plateforme. 

Très souvent, les choix à ce sujet sont simplement faits en se basant sur le volume de demande de nos clients!

Est-ce difficile de satisfaire à la fois les clients et la vision de l’entreprise?

(Léo) En fin de compte, on développe une solution pour régler les problèmes de nos clients, alors il faut que ces deux éléments soient alignés.

On a évidemment notre propre vision de ce qu'on veut offrir et vers où on veut aller, mais c'est important pour nous de valider auprès de nos clients qu'on n’est pas complètement dans le champ avant de développer une nouvelle fonctionnalité, par exemple.

Il n'y a rien de pire que de passer des semaines à développer le meilleur tournevis pour se rendre compte que ce dont tout le monde avait besoin, c'était d'un marteau.

Comme Martin disait, on documente beaucoup à l'interne les demandes qu'on reçoit des clients. Ça nous permet de facilement contacter plus tard ceux qui avaient manifesté de l'intérêt pour leur poser plus de questions sur leurs besoins précis, ou encore de leur faire tester en exclusivité une fonctionnalité en bêta.

Comment procédez-vous pour déterminer quels seront les prochains développements dans Didacte?

(Martin) Comme ici on ne parle pas d’amélioration d’éléments existants, mais bien d’ajout de nouvelles fonctionnalités, l’approche diffère. À la base, on garde et on documente toujours une liste des éléments d’intérêt pour la plateforme. Cependant, comme l’ajout d’une nouvelle fonctionnalité demande plus de temps et de ressources, les paramètres qui dictent les choix sont différents.

À la base, il est évident que nous allons toujours naturellement prioriser les demandes qui reviennent le plus souvent. Toutefois, ce n’est pas le seul élément qui entre en ligne de compte.

Les choix sont toujours influencés par nos objectifs d’affaires et notre stratégie de développement. Pour ma part, mon rôle consiste à donner l’heure juste sur ce qui se passe sur le terrain. Plus on a un portrait fidèle de la réalité, plus l’équipe est en mesure de prendre les bonnes décisions selon le contexte.

Lorsque vient le temps de choisir la ou les fonctionnalités qui seront ajoutées dans un nouveau cycle de production, on doit toujours s’assurer que ça consolide l’attrait qu’on pourra avoir auprès de notre clientèle cible. Bref, le choix de faire un ajout doit répondre à une demande déjà existante chez nos clients, mais aussi coller aux types de clients futurs avec lesquels nous aimerions collaborer. 

(Léo) Une des choses que nous avons changée au fil du temps, c'est que, même si on documente beaucoup de choses, nous n'avons pas de backlog officiel ou de roadmap à moyen terme. On s'est rendu compte au fil du temps que d'avoir un roadmap trop précis ne nous donnait pas la flexibilité dont on avait besoin lorsque des opportunités se présentaient.

Au final, on ne faisait que repousser notre roadmap à plus tard, ce qui nourrit un sentiment d'échec, alors qu'en fait c'était tout le contraire : on venait de travailler sur des choses qui étaient plus importantes que celles qu'on avait prévues au départ!

Sans trop rentrer dans le détail, on a un processus qui ressemble à cela :

1. Rédiger des pitchs pour les idées de fonctionnalités ou d'améliorations à la plateforme qui pourraient devenir des priorités à court terme.
C'est une bonne partie de mon travail de gestionnaire de produit de déterminer quelle idée mérite de devenir un pitch officiel et d’en faire la rédaction, parfois en collaboration avec d'autres membres de l'équipe.

2. Parier sur ce qui pourrait être fait pendant le prochain cycle de production (nous travaillons en cycle de 6 semaines). 
Avant chaque cycle, une petite équipe se réunit pour déterminer quels pitchs vont être réalisés dans le prochain cycle. C'est là que les grosses décisions se prennent.

On évalue évidemment les pitchs en fonction de la faisabilité et de la disponibilité des membres de l'équipe, mais aussi de l'intérêt pour nos clients et de leur alignement avec notre stratégie d'affaires.
Les pitchs nous permettent de réfléchir à l'avance à des développements qui cadrent dans notre vision, mais de toujours prendre les décisions sur les priorités dans le moment présent. Certains pitchs ne se concrétiseront jamais parce qu'ils ne seront tout simplement jamais la priorité, et c'est bien correct comme ça.

Où communiquez-vous les nouveautés dans l’application pour vos clients et clients potentiels?

(Martin) Outre nos canaux de communication habituels (infolettres, messages dans l’application, site web, etc.), j’effectue aussi un lien plus direct auprès de nos clients et de nos leads. Disons simplement que je sais à qui faire signe si on a une nouvelle fonctionnalité qui pourrait les intéresser!

Comme on tente de documenter le plus possible ce genre d’éléments, lorsqu’on fait un ajout à la plateforme, nous savons déjà que certains utilisateurs vont immédiatement vouloir y jeter un œil.

Ce qui est intéressant pour nous, c’est qu’en contactant les clients qui nous avaient déjà demandé une fonctionnalité en particulier, lorsqu’on l’ajoute, ça nous fait toujours plaisir d’aller leur activer en premier. Ça nous permet de faire un déploiement progressif et de nous assurer que la machine est bien huilée, quelques jours avant de rendre la fonctionnalité disponible à tous.

De plus, quand on sait d’avance qui a un intérêt pour une nouvelle fonctionnalité, on s’assure d’avoir des testeurs « naturels ». Ceux-ci sont donc les mieux placés pour immédiatement l’utiliser et nous donner rapidement une rétroaction pertinente.

Ça leur donne aussi un accès VIP aux nouveautés dans l’application, ce qui contribue à renforcer la relation qu’on entretient avec eux!

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