Bien évaluer la charge de travail d'une formation

Intéressez nos utilisateurs à nos formations, c’est relativement simple, mais c’est un art en soi.

Il y a une multitude de facteurs que l’on doit considérer.

Parmi ceux-ci, on en retrouve un qui est sournois et qui, plus que tout, est à 2 tranchants.

Et si je vous disais qu’une formation exhaustive peut nuire à vos inscriptions et aux performances de votre projet ?

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La charge de travail d’un cours est un de ces termes abstraits et libres à interprétation qui peut à la fois être un argument de vente tout comme une information dissuasive pour vos utilisateurs.

Comme nous avons tous un niveau d’intérêt différent face à un sujet et une définition des mots qui nous est propre, il est important d’être clair dans notre offre de formation et l’implication requise pour consulter tout le contenu que l’on propose.

La durée d'une formation ou la charge de travail qui en découle peuvent rapidement influencer un utilisateur potentiel à avoir une idée préconçue de votre offre avant même l’avoir consulté.

Pour vos étudiants, une formation avec une lourde charge de travail peut créer un certain sentiment de stress alors que pour d’autres, ceci démontre le sérieux et la qualité de votre contenu.

Il faut comprendre que vos étudiants parfaits ont surement le même style de réflexion.
Il est donc important de comprendre la psychologie de consommation de votre audience.

Je m’explique.

Leurs perceptions sur la quantité de travail impliqué dans un cours, que ce soit sporadique ou sur une base régulière, influencent leurs décisions quant aux formations qu’ils consommeront.

On voit régulièrement des commentaires suite aux formations de nos clients qui mentionnent que malgré la pertinence du contenu, la formation est trop chargée ou s’étire sur une trop longue période.

Ce type de commentaires est vital et démontre l’importance de tester sa formation avec quelques clients cibles avant d’en faire la mise en ligne officielle.

Pour assurer le succès de votre projet de formation, il faut offrir la meilleure expérience-utilisateur possible afin d’encourager vos participants à revenir et consulter plus de contenu.Une formation trop longue sera perçue comme pénible et sabotera le momentum que vous tentez de bâtir.

Voici donc la question-clé de cet article qui vise à changer votre perspective sur l'approche de création:

Qu'est-ce qui amène vos étudiants à penser que la charge de travail de votre formation est lourde ou légère?

Optimiser la segmentation de vos contenus

Il existe plusieurs facteurs qui influencent la perception de la charge de travail. Comme on peut s'y attendre, le contenu est directement lié à la charge de travail qui découle d'une formation.

Dans la plupart des cas, la quantité de contenu globale ou encore la variété des sujets couverts sont les 2 facteurs principaux.
Par exemple, le contenu des formations de niveau débutant n'est généralement pas si complexe. comme la courbe d’apprentissage est plus importante, les étudiants peuvent être sous l’impression qu’ils sont sujets à une formation avec une lourde charge de travail.

Il se peut aussi que le cours couvre un sujet spécifique que les étudiants trouvent difficile à comprendre, ce qui leur donne encore une fois l’impression d’être face à une formation plus lourde.

Éliminer les facteurs limitants l'autonomie

Les relations et interactions forcées entre participants dans une formation figurent également parmi les facteurs influents sur la perception de la charge de travail.
Par exemple, si vous proposez à vos utilisateurs des travaux d’équipes ou nécessitant une interaction avec une autre personne, ce type de relations imposées nourrit l’impression d'une lourde charge de travail.L'utilisation d'examen qui requièrent l'intervention d'un formateur pour une correction manuelle peut être clé dans un processus de formations, mais se doit d'être stratégique.

La création de délais d'attente chez l'utilisateur mine l'intérêt et le potentiel momentum qu'il tente de maintenir durant son apprentissage.

Il est donc avisé d'utiliser cette approche sur un examen final seulement, ou sur des tests optionnels qui ne limiteront pas l'accès au contenu subséquent dans l'attente d'une correction.

Développer un rapport

Les relations enseignant-élève y jouent également un rôle.

Comme vous l’avez surement remarqué durant vos études académiques, les étudiants sont plus enclins à investir de longues heures dans les formations et travaux requis par des enseignants qu'ils «aiment», en accordant peu d'attention à la quantité d'efforts qu'ils dépensent.Il est donc important de mettre en place des outils pour développer une relation avec chacun de vos participants.
Ceci solidifie la fidélité de vos utilisateurs tout en leur permettant d’avoir une meilleure rétention de l’information.

L'approche pédagogique

L’approche d’apprentissage que vous utilisez est le dernier facteur majeur qui impacte la perception de charge de travail.
Les étudiants ayant l’impression de suivre une formation chargée auront tendance à apprendre en surface. Ils vont mémoriser les faits et se concentrer sur les détails, souvent au détriment de la compréhension.À l’inverse, les étudiants qui tentent d’apprendre en profondeur ne perçoivent généralement pas la charge de travail du cours comme lourde.

Pour aider vos utilisateurs à miser sur la compréhension et non pas le détail, il faut leur mettre en place des outils d’autovalidation réguliers.
Si les tests sont fréquents, mais que les questions portent sur le rappel de détails, les étudiants opteront à juste titre pour des approches de mémorisation de surface.
Cependant, si vos tests sont plutôt basés sur des questions logiques qui force une réflexion, vos participants développeront le réflexe de lire plus en profondeur et comprendre l’information, plutôt que de la mémoriser.

En résumé

L'évaluation de la charge de travail est un défi de perception plutôt que d’un fait réel.
Il est donc de votre responsabilité de vous assurer que vos formations sont faciles à consommer et de le mettre de l’avant pour briser toute perception négative découlant d’un “trop-plein de contenu”. Questionnez vos participants suite à la formation, recueillez des témoignages et travaillez sur la validation sociale de chacune de vos formations pour gagner la confiance de vos futurs participants.

Être expert, ça implique connaitre beaucoup de choses. Cela ne devrait toutefois pas intimider vos clients potentiels. À vous d’en faire plutôt un argument de vente et un de vos différenciateurs.

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